1er avril sans poisson
Tout le monde connaît les délicieux sushis, ou plus exactement les maki-sushis, mais difficile de ne pas penser:
– à la surpêche du thon rouge sans culpabiliser (sauf si on préfère ceux au saumon, à la dorade, ou autres crevettes, quoiqu’on en vient à se demander s’il y a encore des espèces dont le stock n’est pas en régression, ou l’élevage source de pollution, mais bon, on ne va pas s’arrêter de manger non plus…),
– aux risques infectieux dûs à la consommation de poisson cru pas frais (à moins d’avoir la chance d’habiter près de la mer).
C’est pourquoi je préfère les préparer sans poisson, les variations possibles étant infinies: avocat, carotte, concombre, épinards, omelette, radis mariné, … Le plus sympa étant d’assortir les couleurs!
Premier ingrédient de base: les feuilles de nori. Ce sont des algues rouges, cultivées sur des coquilles d’huîtres et séchées dans des cadres en bois qui leur donnent cette forme rectangulaire caractéristique. Elles sont riches en protéines (jusqu’à 47% sur matière sèche), fer, potassium, calcium, vitamine A et B12.
Deuxièmement, le riz: le mieux est de le choisir rond, variété avec laquelle il est plus facile d’obtenir une consistance collante. La cuisson se fait avec vinaigre et sucre (2 cs de chaque pour 250 g environ), à feux très doux, et à couvert (couvercle + bol retourné pour limiter l’évaporation). Au départ, l’eau doit recouvrir le riz d’approximativement 2 cm. Une fois toute l’eau absorbée, il faut bien touiller pour refroidir et écraser les grains en une masse compacte.
Et enfin, avec les condiments choisis, à savoir avocat-pamplemousse-sésame, et concombre-feta, je prépare des bâtonnets.
C’est là que ça devient sportif: il s’agit d’étaler sur les 2/3 d’une feuille de nori (reposant sur un petit set de table en bois prévu à cet effet ou un simple torchon) une fine couche de riz uniforme (càd pas comme sur la photo: trop de riz, mais pas assez sur les bords…), jusque dans les coins, et sans la déchirer. Après le plus dur est derrière soi. Reste à aligner les bâtonnets au centre, et enrouler le maki qu’il suffit alors de découper en rouleaux de 2-3 cm d’épaisseur.
Servis avec du tamari et/ou du wasabi (pâte de racine de raifort) c’est encore meilleur!
Merci à AnSo qui m’a transmis cette recette et sans qui je ne me serai jamais lancée à faire des sushis moi-même.
je vais m’y tenter. je te dirai mes exploits miss.
couve bien.
a bientot