Parlons protéines
J’ai pris pour habitude de faire des repas végétariens le midi (même s’il est plus pertinent de les faire le soir, car comme dit l’adage, pour bien se porter, il faut petit-déjeuner comme un roi, déjeuner comme un prince, et dîner comme un mendiant). En effet:
– on n’a pas besoin de manger de la viande à chaque repas (limite c’est nocif pour la santé);
– c’est bon pour la planète, l’élevage du bétail nécessitant des quantités démesurées de céréales, qui pendant ce temps là, ne nourrissent pas les humains;
– ça revient moins cher.
Les sources végétales de protéines sont multiples:
– le tofu;
– le seitan (pâte à base de blé dont je parlerai dans un prochain article);
– les légumineuses (haricots, lentilles, pois chiches, pois cassés, …);
– les céréales (blé, épeautre, kamut, riz, orge, millet, quinoa, maïs, sarrasin, avoine, seigle, …);
– les oléagineux (sésame, tournesol, arachide, cajous, noix, noisettes, amandes, graines de courge, …).
Pour remplacer la viande, qui contient les 8 acides aminés essentiels devant être apportés par l’alimentation, il faut faire des associations, car ce n’est pas le cas des végétaux. On peut également compléter par un produit laitier.
Les possiblités de présentation sont nombreuses: assiette composée, poêlée, gratins, galettes, boulettes, pâte à tartiner…
Aujourd’hui c’est plato combinado orge-lentilles-blettes.
L’orge, qui ressemble à s’y méprendre à du blé, est une céréale bénéfique pour les intestins, car riche en mucilages. Il se cuit dans 3 à 4 fois son volume d’eau bouillante salée pendant 1h environ (feux doux, en couvrant).
Les lentilles vertes ont l’air d’être un produit local (j’étais persuadée qu’il n’y avait qu’au Puy qu’on en cultivait). Comme pour tous les légumes secs, je les laisse tremper une nuit, puis les cuis longuement (1h30), à feux doux, avec un filet d’huile d’olive et des herbes de provence, ça les rend plus digestes.
Les blettes (aussi appelées bettes ou poirées) se trouvent dès l’été et pendant tout l’automne sur les marchés. Les feuilles se cuisinent comme des épinards (dans de l’huile, 10 min à feux doux, couvert) et j’ai gardé les côtes pour faire un gratin.
J’aime bien la combinaison des trois couleurs, quoique j’aurai bien rajouté quelques radis bien roses au milieu mais j’en ai pas.
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