Temps nordique
Ce matin, oh surprise, il neige! C’est beau…

Si si, les flocons sont bien là (les traînées blanches verticales). Ils sont juste un peu rapides pour mon appareil photo...
Ouais, enfin tant qu’on regarde par la fenêtre, parce que quand on met le nez dehors, c’est tout de suite moins agréable. Le temps d’un aller retour à la poste et je ne sens plus mon front. Par contre je sens très bien le vent s’infiltrer à travers les mailles de mon manteau en laine fine. Ne nous voilons pas la face, ce pardessus, jadis utile à Bordeaux, n’est pas adapté sous cette latitude.
Me voici donc à la recherche d’une veste d’hiver, mais attention, pas n’importe laquelle.
Je m’efforce d’acheter des vêtements en fibres 100% naturelles (coton, laine, soie, lin, chanvre, bambou, cuir) qui seules permettent à la peau de respirer convenablement. Pour le coton, c’est évidemment mieux s’il est certifié bio, car en plus de n’utiliser aucun engrais ni pesticide chimique, sa culture fait l’objet d’une gestion rigoureuse de l’eau.
Et, comme le Made in France se fait rarissime, je préfère qu’ils soient fabriqués et transportés dans des conditions satisfaisantes pour les producteurs et l’environnement. Voilà qui complique bien les choses.
Heureusement, les marques de vêtements éthiques tendent à se développer.
J’ai découvert un magasin de textiles écologiques: Bababio, 30 rue Saint Leu.
A Bordeaux j’allais régulièrement faire un tour à Canopée, 1 rue des Lauriers. Il y a aussi Mia Selection, 23 rue Course, mais le style est particulier.
Sinon sur internet, c’est encore l’endroit où l’on trouve le plus de choix. Quelques marques en vrac: Ethos, Ideo, Tudo Bom, Peau Ethique, Ekyog, …
J’ai finalement opté pour un manteau 50% laine 50% coton bio que j’avais aperçu en vitrine chez Bababio. En plus il est écru, c’est sympa, les vêtements d’hiver étant souvent sombres. L’humeur l’est déjà, pas besoin d’en rajouter.

On reconnaît là ma légendaire assurance devant l'objectif, acquise par des années d'expérience de mannequinat...
Le prix, lui, n’est pas très sympathique, certes, mais on ne peut pas assurer une juste rémunération au travailleur tout en vendant à prix discount, c’est évident. De plus, les unités de production sont fréquemment de petite taille, le coût de revient est donc plus élevé, mais baissera si d’avantage de consommateurs achètent ces textiles.
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